Merci à la musique aux pompiers aux conseillers municipaux aux associations et aux habitants de Vinay de s’être déplacés pour commémorer l’armistice de la grande guerre ;1er août 1914 la guerre mobilise tout le pays, je cite : dans la guerre qui s’engage, la France sera héroïquement défendue par tous ses fils, dont rien ne brisera devant l’ennemie l’union sacrée « citation de Raymond POINCARE ». Ce ne sont pas des soldats, ce sont des hommes, ce ne sont pas des aventuriers, des guerriers pour la boucherie humaine, ce sont des laboureurs, des ouvriers, que l’on reconnait dans leurs uniformes, ce sont des civils déracinés : citation d’Henri BARBUISSE, écrivain.La guerre de mouvement commence mal, la bataille se déroule selon le plan allemand. Gallieni, Joffre et Foch réagissent et la bataille de la marne du 6 au 9 septembre sauve Paris de l’assaut allemand. Mais la France est occupée en ses riches provinces de l’Est et doit reconquérir sa terre où les soldats en majorité paysans luttent pied à pied dans leur terre, pour leur terre. La longue et sanglante guerre des tranchées, culmine à Verdun « cœur de la France, citation de Guillaume II ; je vois la patrie allemande contrainte à l’offensive, le peuple veut la paix mais pour établir la paix, il faut savoir clore la guerre pour une bataille décisive ; c’est à Verdun « cœur de la France » que vous cueillerez le fruit de vos peines. 14/18 reste dans l’histoire commune une interminable guerre de tranchée. A l’heure où la nuit passe Au milieu des tranchées Ma très chère Augustine Je t’écris sans tarder Le froid pique et me glace Et j’ai peur de tomber Je ne pense qu’à toi Mais je suis un soldat Mais surtout je n’en fait pas Je serai bientôt là. La guerre, je vois des ruines, de la boue, des files d’hommes fourbus, des bistrots où l’on se bat pour des litres de vin, des gendarmes aux aguets des troncs d’arbre déchiquetés et des croix de bois, des croix, des croix………. Mon Dieu sort moi de là Ma très chère Augustine j’aimerai te confier Nos plus beaux souvenirs Et mes enfants rêvés Je crois pouvoir te dire Nous nous sommes aimés Je t’aime une dernière fois Je ne suis qu’un soldat Non je ne reviendrai pas Je n’étais qu’un soldat Prends soin de toi. Au printemps 1917 des mutineries traduisent la lassitude sur le front. L’Amérique entre heureusement en guerre en avril 1917 et vient payer sa dette historique à la France de La Fayette. Le Président POINCARE se résout a appelé CLEMENCEAU en dernier recourt. En novembre 1917 sur le front, les soldats voyaient apparaître un vieil homme au feutre en bataille qui brandissait un gourdin et poussait brutalement les généraux vers la victoire, c’était Georges CLEMENCEAU, à 76 ans « le Tigre » « le tombeur des Ministères » va gagner son nouveau sermon de « père Victoire » au prix d’une véritable dictature politique. En mars 1918 toutes les armées alliées françaises, britanniques, belges, américaines, sont placées sous le commandement unique du Général Foch, la grand bataille de France commence avec le printemps et s’achève par la Victoire de l’Armistice du 11 novembre 1918, d’où la citation de Clémenceau au Maréchal Foch : « vous avez gagné la plus grande bataille de l’Histoire et sauvé la cause la plus sacrée : la liberté du Monde ». Cette guerre mondiale aura mobilisé 64 millions de soldats ce qui fait au total près de 20 millions de morts et un peu plus de blessés… Le Traité de Versailles lui rendra l’Alsace et la Lorraine ; Il ne me reste plus qu’à vous inviter au Verre de l’Amitié : « Madelon ah versé à boire et surtout n’y mets pas d’eau c’est pour fêter la Victoire !!
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